La houle

Pour que tes yeux, vagabonds et soyeux
Se posent encore, une fois sur mon corps

Regarde ici ! Car pour toi, je le veux
Arrêter maintes souffrances dans ce futile effort

Je saurais dessiner la pupille de mes nuits
Ne saurais tu accepter venir me parler ?

Car glissant dans la foule, esquivant le bruit
Ne te sens tu pas dériver vers moi, comme attirée ?

J’ai capté ton regard, accroché à mon cœur
Si gros poisson que tu ne saurais t’en défaire

Alors ainsi tu te demande pourquoi, pourquoi tant de peur
Je te réponds courage, c’est tout comme la mer

Qui se balançant au gré du vent
Ne délaisse l’écume sauf au fin œil à la remarquer

Mais rien n’est acquit, et comme souvent
Les sentiments transpirent, comme l’écume ne peut s’échapper

Abrégeons… viens
Abandonne-moi ta main

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