Petite mort lente

Je meurs lentement de te savoir loin de moi
Dans cette proche contrée qui paraît si lointaine
Je meurs lentement dans ces journées incertaines
Sans toi dans ce pays étranger loin de moi

Ces lieux maintenant maudits qui te volent à moi
Qui nous séparent, nous laissent sur notre faim
Faim de toi, faim de nous, faim de te voir enfin
Faim de me retrouver à nouveau dans tes bras

Je meurs lentement de te savoir loin de moi
Seule ta voix me raccroche encore à la réalité
Savoir que je dois attendre la fin de l'été

Alors enfin, impatient, tu me reviendras
Et nous pourrons continuer à nous aimer
Ne plus jamais nous quitter ou nous séparer

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