Un jour un enfoiré m'a dit je t'aime
Sa voix avait alors l'aspect de la sincérité
Et puis un jour de la même voix sincère il a avoué je t'ai trompé
Sa voix m'inspire maintenant de la haine

De la haine comme ces coups de couteaux
Qui laissent des traces visibles sur mes bras
Ces coups qui ne leur étaient pas destinés
Qui n'auraient dû servir qu'à blesser mon âme

Enfoiré je t'aimais bien
Maintenant tu as trahi, tu as blessé son coeur
Fait couler ses larmes de douleur
Tu ne représentes plus rien

J'ai mis de la distance
Entre cette douleur et mon coeur
Cette souffrance hante toujours mon esprit
La lame reste à portée de main

Toi aussi tu avais voulu mourir souviens-toi
Je t'en avais hardiment empêché
Mais maintenant les rôles sont inversés
Pourras-tu éternellement m'en éloigner ? Je ne sais pas

Toujours les vieilles rancoeurs resurgissent
Je regarde mes blessures de chairs
Comme autant de blessures de mon coeur
Mes bras comme mon coeur sont rouges de sang

Cette marque blanche me hante
Je ne peux en détacher les yeux
Pourrais-je un jour oublier l'arme
Qui forgea dans la chair ces dangereuses pensées ?

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