Lorsque je vois ces cicatrices sur mes bras
Me revient en mémoire l'objet de ma douleur
L'objet de mon désir, l'objet de ma fureur
Qui m'habite jours et nuts, ne me quitte plus

Est-ce vraiment pour toi qu'ils se sont sacrifiés ?
Où est-ce plutôt moi par un désir puissant
Qui aie vraiment voulu faire couler le sang,
Eprouver cette souffrance tant de fois évoquée,

Avoir un aperçu de ce qu'était la mort,
Ou suivre ton chemin, reproduire l'exemple ?
Car mon propre dégoût qui devenant moins ample
Cédait la place à une attirance à ce sort

Que de sang a coulé, que de sang est versé
Peut-être qu'enfin un jour j'oublierai tout ça
Je ne toucherais plus à cette lame là
Jusqu'à ce qu'à nouveau mon coeur soit blessé Précedent Retour Suivant